Histoire |
|
I : Introduction
|
|
Le stug est une idée de Erich Von Manstein qui propose
pour soutenir l’infanterie un canon automoteur .
Le 15 juin 1935 , la firme Daimler-Benz fut chargée de
l’étude d’un projet qui allait devenir l’un des plus
fameux canons automoteurs de l’armée allemande. Le nouvel
engin blindé n’entra en fabrication qu’en février 1940, il
utilisait le même châssis que le Pz.Kpfw. III.
Le prototype est commencé en 1937 à Kummersdorf.
L’ école d’artillerie de Juterbog sera chargé de former
les équiPhotos. |
|
II: Principes de base & rôle :
|
|
|
- Un « conflit » éclate dans les états-majors pour
savoir qui en aura l’autorité :
– L’infanterie qui n’est pas habituée à la guerre de
mouvement préfère ne pas s’en occuper.
– La panzerwaffe dénigre ce projet au détriment du
besoin en chars.
– L’artillerie aura donc ce rôle.
Il fut employé dans l’armée allemande de 1940 à 1945.
- Il a également été employé par l’armée Finlandaise,
Hongroise, Roumaine
- Le sturmgeschutz (canon d’assault allemand de la
seconde guerre mondiale dit » stug « ) est à l’origine
prévu pour soutenir l’infanterie dans les premières
phases de combat.
- Employé de façon offensive ( ne pouvant tirer que
dans la direction du véhicule ), alors qu’en fait, à
l’origine dans le manuel d’avril 42, il est une arme
défensive. Il contribue au moral de l’infanterie
de par sa mobilité, il détruit les armes lourdes
ennemies et l’infanterie achève le travail, en fait
comme pour les panzers.
.
- Généralement, il ne tire pas en mouvement, mais
plutot en embuscade car faiblement blindé, il est très
vulnérable. Cela ne l’empêchera pas de causer de
nombreux problèmes à ses adversaires, et nombreux de
ses tankistes furent décorés.
|
|
III : Evolution des StuG:
|
|
Les Stug furent produits par les firmes par
Daimler-Benz, Alkett, MIAG et Krupp.
L’équipement radio était constitué d’un émetteur Fu.16 de
10W., et d’un récepteur Fu.15 travaillant sur les
fréquences 25 et 24 MH., avec des antennes-fouet.
La contenance du réservoir de carburant était de 310
litres et la consommation de 200 litres aux 100 km.
L’éclairage n’était assuré que par un phare éclipsable. |
|
Denomination |
Production |
Nb Produits |
EquiPhoto |
Canon |
Chassis |
Moteur |
Blindage |
Poids |
StuG III A |
Sd.Kfz. 142 |
01/40 à 05/40 |
30 |
4 |
7,5 cm
Stuk 37 L/24 |
Pz III Ausf F |
Maybach
HL 120 TR |
mini 30 mm
maxi 50 mm |
19,6 Tonnes |
StuG III B |
Sd.Kfz. 142 |
06/40 à 05/41 |
320 |
4 |
7,5 cm
Stuk 37 L/24 |
Pz III Ausf.H |
Maybach
HL 120 TRM |
mini 30 mm
maxi 50 mm |
20,2 Tonnes |
StuG III C |
Sd.Kfz. 142 |
05/41 à 09/41 |
50 |
4 |
7,5 cm
Stuk 37 L/24 |
Pz III Ausf.H |
Maybach
HL 120 TRM |
mini 30 mm
maxi 50 mm |
20,2 Tonnes |
StuG III D |
Sd.Kfz. 142 |
05/41 à 09/41 |
150 |
4 |
7,5 cm
Stuk 37 L/24 |
Pz III Ausf.H |
Maybach
HL 120 TRM |
mini 30 mm
maxi 50 mm |
20,2 Tonnes |
StuG III E |
Sd.Kfz. 142 |
09/41 à 03/42 |
272 |
4 |
7,5 cm
Stuk 37 L/24 |
Pz III Ausf.H |
Maybach
HL 120 TRM |
mini 30 mm
maxi 50 mm |
20,8 Tonnes |
StuG III F |
Sd.Kfz. 142/1 |
03/42 à 09/42 |
359
+ 1 prototype |
4 |
7,5 cm
Stuk 40 L/43 |
Pz III Ausf.H |
Maybach
HL 120 TRM |
mini 30 mm
maxi 50 mm
+surblinde 30 mm |
21,6 Tonnes |
StuG III F/8 |
Sd.Kfz. 142/1 |
09/42 à 12/42 |
334 |
4 |
7,5 cm
Stuk 40 L/48 |
Pz.III Ausf J, L |
Maybach
HL 120 TRM |
mini 30 mm
maxi 80 mm |
23,2 Tonnes |
StuG III G |
Sd.Kfz. 142/1 |
12/42 à 03/45 |
7720 + 173 |
4 |
7,5 cm
Stuk 40 L/48 |
Pz.III Ausf L, M |
Maybach
HL 120 TRM |
mini 30 mm
maxi 80 mm |
23,9 Tonnes |
StuH 42 |
Sd.Kfz. 142/2 |
|
1212 |
4 |
10,5 cm
Stuh 42 L/28 |
Pz.III Ausf H,J, L voir M? |
Maybach
HL 120 TRM |
mini 30 mm
maxi X mm |
|
StuG IV |
Sd.Kfz. 163/167 |
12/43 à 03/45 |
1139 |
4 |
7,5 cm
Stuk 40 L/48 |
Panzer IV |
Maybach
HL 120 TRM |
mini 30 mm
maxi X mm |
|
|
|
IV : Emploi tactique :
|
|
Panzerdivision :
Il y a 2 façons d’employer le stug :
1 : Appui des panzers et neutralisation
des armes antichars …
2 : Appui de l’attaque avec de l’infanterie
motorisée.
Selon la situation, les stugs sont utilisés au complet
ou divisés avec ou sans infanterie. Ils soutiennent
l’attaque des panzers, puis « fignolent » les arrières,
alors que ces derniers continuent leur progression. Ceci
étant fait, ils sont tenus à proximité du front pour
soutenir une brèche éventuellement créée ou restent sur
le terrain en réparation et/ou observation. Quand une
brèche est ouverte, les stugs s’infiltrent et assurent
les arrières des panzers. Les stugs surveillent ensuite
le terrain afin que l’artillerie de campagne et les
unités diverses s’installent pour conforter la position
prise.
Infanterie division :
Dans la mesure du possible, l’abteilung reste sous le
controle de son commandant, mais selon la nature de la
situation et du terrain, il peut être commandé par le
commandant en chef du « secteur ». A l’inverse avec les
panzerdivisions, avec l’infanterie il joue son rôle à
savoir : défensif.
Il y a en général très peu de fois ou il sera employé
offensivement sauf si les conditions le permettait car
le sturmgeschutz n’était pas prévu pour ce genre de
situation . Afin de faire parvenir la logistique d’une
division d’infanterie, les stugs sont utilisés avec de
l’infanterie embarqué et porté pour tenir les positions
et ainsi permettre l’arrivée au front de l’artillerie
etc …
Support d’artillerie :
En général, le stug n’est pas employé en tant
qu’artillerie même si le stuh 42 a cette vocation.
Dans la poursuite :
Lors de la progression, les stugs se doivent d’être à
proximité de leur infanterie afin de soutenir l’effort
de celle-ci.
Dans la défense :
Lors d’une attaque ennemi, les stugs sont dans leur
rôle, ils sont là en embuscade et prêt à contre-attaquer
le plus vite possible. Ils se rassemblent loin de la
zone de combat pour l’exploiter. Ils attaquent dans ce
cas avec le soutien de l’infanterie. Les commandants de
chaque batterie se mettent d’accord sur le chemin à
prendre en vue de l’exploitation du terrain. Dans la
défense comme dans l’attaque, les stugs sont employés
comme arme anti-char.
Dans la retraite :
Lors d’une retraite, les stugs sont répartis dans des
unités d’infanterie pour les couvrir. Compte-tenu de
leur blindage, ils sont en mesure d’affronter les
blindés ennemis, ce qui est plus difficile pour
l’infanterie. Ils sont dans ce cas très efficaces. |
|
V : En mouvement :
|
|
|
Les véhicules en mouvement doivent se
déplacer en V, et bien
espacés à une vitesse moyenne de 25 KM/H. |
|
Lorsqu’ils se présentent devant un pont, ils
avancent un par un à 30 M d’intervalle et à 8 KM/H. S’il y
a un officier commandant le pont, les stugs doivent se
tenir à ses ordres afin d’éviter toute désorganisation, ou
pire, la destruction de l’édifice sous leur poids. |
|
VI : StuG ABTeilung :
|
|
- Voici les signes tactiques figurant sur les
organigrammes :
Stug III |
Stug IV |
|
|
- En 1940 Les 6 premières unités sont créées
avec 3 pelotons de 2 stug soit 6 stug, puis les
sturmartillerie-abteilung sont composées de 3
batteries à 6 stug soit 18 stug.
il s’agit des Sturm.Bat. : 640, 659, 660, 665, 666 et
667
- En 1941 11 nouvelles unités sont créées.
il s’agit des Stug.Abteilungen : 184, 185, 190, 191,
192, 197, 201, 210 et 226 et de 6 Sturm.Bat. : 600 et
les 659, 660, 665, 666 et 667
- En 1942 12 nouvelles unités sont créées. Il
y a 3 batteries à 9 stug et le commandant soit 28
stug, puis peu de temps après il y a 3 batteries à 10
stug et le commandant soit 31 stug.
il s’agit des Stug.Abteilungen : 177, 202, 228, 232,
243, 244, 245, 249, 270 et 912
- En 1943 26 nouvelles unités sont créées.
Dans le même temps le stug est doté d’un canon de
105mm ( stuh42 ) à raison d’1 pour 2 stug par unités.
Une école est créée à Magdeburg.
il s’agit des Stug.Abteilungen : ?
- En 1944 13 nouvelles unités sont créées.
Chaque brigade possède 45 stug, 1 par commandant et 14
dans l’abteilung. A la fin de l’année, une quatrième
batterie dénommée begleit-batterie est créée ( 200
fantassins ), mais seulement 18 unités sont ainsi
composées.
il s’agit des Stug.Abteilungen : ?
|
- En règle général, le stug abteilung est ainsi
composé :
|
|
|
|
|
Commandant |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
I Abteilung |
II Abteilung |
III Abteilung |
1ère Batterie |
2 ème Batterie |
3ème Batterie |
1ère Batterie |
2 ème Batterie |
3ème Batterie |
1ère Batterie |
2 ème Batterie |
3ème Batterie |
|
|
VII : Conclusion :
|
|
Le stug était en fait le pompier du front,
partout ou il y avait une brèche, il était la
pour là combler .
A partir de juillet 1943, avec le revers de la
bataille de Koursk, les allemands passent sur la
défensive, ils produisaient des chars comme le
tigre et le panther , choisissant la qualité à
la quantité, alors que les alliés avec le T 34
Russe et le sherman Américain eux choisissait le
contraire, il s’avère que ce sont eux qui ont eu
raison car les chars régulièrement en révisions
manquaient au combat .
Moins de StuG étaient produits alors que les
Allemands pouvaient en produire 3 pour 2
chars en temps égal . Il faut savoir qu’un
stug causait de 22 à 32 % de dégats alors que
dans le même temps , les chars n’en
détruisaient que de 22 à 26 % .
L’inconvénient majeur du StuG, est qu’il est inefficace
lors de la blitzkrieg …
Je m’explique :
A la vue des chiffres cités ci dessus, on serait
en mesure de ce dire, mais pourquoi n’avoir pas
construits plus de StuGs que de Panzers ?
A cela 2 raisons majeures, le StuG était un char
de soutien d’infanterie, à l’inverse des panzers
qui sont des chars de combats.La blitzkrieg est
une guerre de mouvement, ce qui est à l’opposé
de la vocation du StuG à cause notamment de son
canon en casemate. La guerre de mouvement
nécessite de l’engagement « rapide » des chars et
le StuG ne répond pas à ce critère.
Si on tient compte que Koursk est le tournant de
la guerre, on comprend mieux mon « analyse »,
l’armée Allemande adopte la Blitzkrieg de 1939 à
1943, et passe sur la défensive à partir de
juillet 1943, la derniere blitzkrieg est la
bataille des Ardennes …
Le plus passionnant dans l’histoire des StuGs,
c’est qu’ils auront été soutien d’infanteire,
soutien d’artillerie, chasseur de chars…
bref il aura jouer pratiquement tous les roles
pendant le conflit, évoluant constament au
besoin de l’effort de guerre Allemand.
Ce qui est surprenant ç’est qu’ à l’origine la
panzerwaffe ne voulait pas qu’un tel engin soit
construit , et en fait , fautes de moyens en
matières premières à la fin du conflit , elle en
utilisera un bon nombre , croyait elle toujours
a ce moment là, au règne de 1000 ans ?? … |
|